L’élimination du phosphate dans le traitement de l’eau

Le procédé de déphosphatation GEH® est une méthode innovante et écologique pour le traitement de l’eau. Il repose sur l’utilisation de granulés d’hydroxyde de fer, un matériau d’adsorption performant qui lie et élimine le phosphate de l’eau de façon sélective. Ce procédé présente l’avantage d’éviter le recours aux additifs chimiques, offrant donc une solution particulièrement respectueuse de l’environnement.

À la fois efficace, flexible et évolutif, le processus d’élimination du phosphate par la méthode GEH® peut être adapté à différents volumes d’eau, qu’il s’agisse de petites piscines naturelles ou de grands lacs. Ces propriétés font du procédé GEH® un choix privilégié pour les projets impliquant de préserver l’équilibre naturel des eaux et de limiter l’impact environnemental.

Même si la méthode GEH® de déphosphatation présente de nombreux avantages, elle nécessite une maintenance périodique et un remplacement régulier du matériau d’adsorption pour garantir des performances optimales. En outre, les coûts initiaux peuvent être plus élevés que pour les techniques plus simples, un élément à prendre en compte.

La déphosphatation par précipitation chimique est très répandue pour les eaux, elle se distingue par sa performance et sa facilité d’application. Ce procédé consiste à ajouter à l’eau des produits chimiques, tels que le sulfate d’aluminium ou le chlorure de fer. Le phosphate est alors soit lié chimiquement, soit adsorbé sur les floculants en formation qui sont ensuite filtrés. Le principal atout de cette méthode réside dans sa capacité à éliminer rapidement de grandes quantités de phosphate de l’eau. Elle se révèle très pertinente en cas de problèmes d’eutrophisation aigus. Cependant, la précipitation chimique présente également des inconvénients. Cette méthode peut entraîner une pollution chimique supplémentaire pour les eaux et altérer le pH, et dans ce cas, peut générer des effets secondaires néfastes sur le plan écologique.

La complexité technique et les coûts d’investissement élevés rendent ce procédé de déphosphatation moins adapté aux installations les plus petites. Par ailleurs, sa mise en œuvre requiert un personnel formé chargé de surveiller et contrôler l'opération. Malgré ces défis, la précipitation chimique demeure un procédé standard dans le traitement de l’eau, en particulier dans les grandes installations, où elle présente l’avantage d’être efficace et économique.

L’électrocoagulation désigne un procédé de déphosphatation plus moderne qui repose sur l’utilisation d’électrodes. Dans ce cas, les molécules de phosphate sont attirées puis éliminées de l’eau. Ce procédé permet un traitement de l’eau écologique, puisqu’il ne nécessite pas de produits chimiques supplémentaires et qu’il peut être particulièrement efficace en cas de faibles concentrations de phosphate. En outre, l’électrocoagulation présente l’avantage de pouvoir éliminer de façon sélective le phosphate, sans altérer significativement les autres composants de l’eau.

Toutefois, l’électrocoagulation est souvent associée à des coûts et des frais énergétiques plus élevés, limitant sa pertinence dans les grandes étendues d’eau ou en cas de budget restreint. L’électrocoagulation convient donc principalement aux applications spécifiques, où le respect de l’environnement et la précision sont cruciaux.

Le procédé à membrane est une méthode d’élimination du phosphate primordiale de nos jours pour le traitement de l’eau. Il consiste à utiliser des membranes sophistiquées qui fonctionnent à des pressions élevées, pour éliminer efficacement les substances contenues dans l’eau. Cette technique repose sur le principe de l’exclusion de taille et sur les interactions entre les composants de l’eau et le matériau de la membrane.